Comment savoir si son enfant est atteint de scarlatine ?

La scarlatine est une maladie fortement contagieuse chez les enfants en bas âge, donc pouvant toucher plus facilement des enfants en collectivité. La rédaction passe en revue ce que tout parent doit connaître à ce sujet.

Par la rédaction


La scarlatine est une maladie infectieuse touchant principalement des enfants en âge scolaire ou préscolaire. En effet, dans la majorité des cas, la maladie touche les enfants âgés de 5 à 10 ans. Celle-ci est particulièrement contagieuse et se propage principalement en période hivernale chez les enfants scolarisés. Il s’agit d’une angine énergie bactérienne qui est liée à un streptocoque bêta hémolytique. Pour l’heure, aucun vaccin ne traite la maladie. Seuls les antibiotiques seront prescrits pour soigner la scarlatine. Par ailleurs, la maladie doit absolument être traitée auquel cas on encourt le risque de complications qui peuvent être graves voire très graves, pour les cas les plus sévères.

Quels sont les symptômes ?

La scarlatine est une angine avec un état général altéré. Concrètement, l’enfant développe une forte fièvre. D’autres symptômes peuvent être associés à cette maladie comme des maux de gorges, de fortes migraines, des nausées fréquentes pouvant même entraîner des vomissements.

Par la suite, des éruptions liées à la scarlatine feront leur apparition. Celle-ci touche la face et le torse avec le développement de taches rouges qui seront rugueuses, voire granuleuses au toucher. Cette éruption s’entendra par la suite vers l’ensemble des membres inférieurs et supérieurs.

Durant la maladie, la langue également revêt un aspect différent de la normale. En effet, la langue deviendra framboisée après avoir été revêtue d’un enduit blanchâtre.

Bien que de plus en plus rare, la maladie existe toujours à la grande surprise des parents d’enfants contaminés. Ce fut le cas de Valérie qui s’est « effondrée à l’annonce du médecin ». Cependant, ce dernier a tenu à la rassurer en lui précisant que la maladie « n’est plus aussi sévère qu’avant et qu’il suffit du bon antibiotique ».

Comment traiter la maladie ?

L’histoire de la maladie

Les symptômes de la scarlatine ont fait leur apparition au 16e siècle, parfois confondue avec la rougeole. Ce n’est qu’au siècle suivant que l’on a mis un nom sur la maladie malgré cette persistance de confusion avec d’autres maladies aux symptômes similaires. Finalement, ce n’est que récemment que la maladie fut officiellement reconnue et plus précisément en 1923. Pour la contrer, de nombreux vaccins ont alors été étudiés, mais l’arrivée des antibiotiques dans la seconde moitié du 20e siècle les a rendus obsolètes.

Il est important de consulter un médecin dès lors que l’enfant ou même le parent présente une forte fièvre tout en développant une éruption cutanée sur le corps. Dans ce cas de figure, la consultation le plus rapidement possible est vivement recommandée.

Le diagnostic de la scarlatine peut être facilement porté en cabinet médical grâce à un test de dépistage rapide avec une petite bandelette révélant la nature bactérienne de l’angine. Lorsqu’elle est avérée, un traitement antibiotique est alors mis en place. Celui-ci permet de guérir l’infection tout en empêchant les risques de complications et de transmission de la maladie.

Cependant, lorsque l’enfant est diagnostiqué et mis sous antibiotique, la durée de contagiosité sera de 48 h après le début du traitement. Il faudra alors prendre les précautions nécessaires afin d’empêcher sa transmission. En effet, la scarlatine se transmet principalement par un contact direct de la salive, mais également à travers un contact indirect à travers des objets contaminés. Ainsi, il faudra prévoir 2 jours d’annulation d’école si la maladie est détectée en période scolaire.

En revanche, si pas traitée, la scarlatine peut développer quelques complications. En effet, cela peut comprendre des complications cardiaques avec des rhumatismes articulaires aigus qui peuvent abîmer les valves du cœur, mais aussi des glomérulonéphrites aiguës entraînant des lésions au niveau du rein.